Saturday, January 18

"Le Gloeckelsberg" ... un point de référence dans notre région

Du haut de ses 198 mètres on y admire un vaste panorama : la Cathédrale de Strasbourg, la plaine d’Erstein, les collines du Kochersberg, la ligne bleue des Vosges et la Forêt Noire. La tour, seul vestige de l’église romane du 12ème siècle, est le symbole de Blaesheim.
Le flanc sud de la colline qui domine le village est recouvert de vergers. Il y subsiste quelques parcelles de vignes, vestiges d’un vignoble de plus de 50 ha qui faisait autrefois la réputation du village. 


Comme toute montagne qui se respecte, le Gloeckelsberg aussi a sa légende. L’héroïne en est une chèvre. Un beau jour, malencontreusement attachée à la porte grande ouverte de la tour du Gloeckelsberg, elle se retrouva dans une position fâcheuse quand un loup affamé survint. Il se rua à l’intérieur pensant que sa proie y était. La chèvre referma alors aussitôt la porte. Les cris de rage du loup prisonnier alertèrent les Blasheimois qui vinrent armés de bâtons pour lui faire sa fête. La chèvre de Monsieur Seguin peut aller se rhabiller.

Je n'avais jamais entendu des fameux "Rencontres de Blaesheim" mais le restaurant "Au Bœuf", là où je passe très régulièrement en vélo, est un établissement qui a joué un rôle essentiel dans les relations entre la France et l’Allemagne. Le 19 juillet 1977, Valéry Giscard D’Estaing y a invité le chancelier Helmut Schmidt pour régler vite fait bien fait, autour d’un plat d’écrevisses à la nage, un léger différent sur la Politique agricole commune. Quelques années plus tard, Jacques Chirac a remis ça avec Gerhard Schröder. Ces « rencontres de Blaesheim » sont alors entrées dans le jargon diplomatique pour désigner des mini sommets franco-allemands au protocole allégé. Et ce, quel que soit le lieu où ils se tiennent. Il y a ainsi eu des Rencontres de Blaesheim à Hanovre, Lübeck, Toulouse, Colombey-les-Deux-Eglises … et même à Strasbourg.